Le Site Natura 2000 "Tourbière du Haut-Livradois" complexe tourbeux de Virennes" couvre une superficie totale de 149ha.

Une quarantaine d'adhérents ont chaussé leurs bottes pour se rendre à Virennes afin de visiter la tourbière et ses arbres sénescents au Monestier.

La préparation d'un contrat Natura 2000 en 2017  a consisté à sélectionner des zones ou ilots avec des arbres sénescents. (Parc Livradois-Forez et ONF), ensuite validé par le comité de pilotage Natura 2000.

Un ilot de sénescence est une zone forestière laissée en vieillissement naturel, afin d'assurer une continuité favorable à la mobilité des espèces animales.

Sur ces ilots, les propriétaires s'engagent à renoncer à toute exploitation sur une période de 30 ans, laissant ainsi la forêt reprendre son cycle naturel, en contrepartie de compensations financées à 63% par l'Europe et 33% par l'Etat.

Ces arbres offrent des habitats pour une multitudes d'espèces: cavités, fentes, branches mortes...sont leurs refuges, leurs zones d'alimentation, de reproduction, d'hibernation.

A Virennes, 19,6 ha répartis sur 2 ilots - 550 arbres ont été sélectionnés et marqués pour être préservés pendant 30 ans.

Ce site héberge de nombreuses espèces animales et végétales d'intérêt communautaire et patrimonial. Certains habitats sont classés prioritaires et sont particulièrement rares voire menacés à l'échelle européenne.

Une visite qui a intéressé son public avec les représentants du PLF et de l'ONF ainsi que du Conservatoire d'espaces naturels Auvergne.

A Tours sur Meymont 

Animation faite par Maxime Aubert (CD et ALF) avec Marc Lafaye (CRPF).

53 adhérents se sont retrouvés en forêt pour savoir agir en cas de dépérissement d'une parcelle de résineux. 

Après avoir fait le tour des données de la station, les facteurs "prédisposants" ont été présentés et les différentes solutions devant cette parcelle ont été débattues en commun et ont donné lieu à des préconisations...

Marc Lafaye a informé l'assemblée de l'existence d'un "plan de relance" et a invité les intéressés à contacter le CRPF.

Une apres-midi fort agréable et instructive.

La salle d'animations communale du Monestier était comble ce vendredi après-midi pour assister à l'intervention de Monsieur Jean Claude Dousson sur l'évolution des forêts du Livradois ces derniers siècles, particulièrement au XIX siècle. Ajoutons le plaisir pour les adhérents de l'association forestière de se retrouver, d'échanger et de partager la galette des rois à l'occasion de cette nouvelle année.

Au delà de l'évolution forestière depuis 13000 ans, de la steppe rase aux réchauffements et aléas climatiques avec l'apparition des bouleaux, pins, noisetiers, chênes, hêtres, sapins...jusqu'à 5000 ans avant JC où l'homme et la forêt cohabitent avec l'agriculture et l'élevage, Jean Claude Dousson illustre ses propos et répond aux questions posées par l'assemblée sur la relation causale entre l'agriculteur et le forestier. Ainsi l'explosion démographique fin 18ème siècle entraîne le plus fort défrichement des bois (~5%) accentué par l’essor naissant de l'industrie et de ses besoins. Pour ce qui reste à l'époque dans notre région il s'agit de forêts jardinées appartenant à de grandes familles forestières nobles (ou bourgeoises par la suite) où le peuple essaie de conserver des usages anciens (bois de feu, pâturages,...).

La période révolutionnaire et la restauration qui suivit donnèrent lieu à de multiples jugements résultant de nombreux litiges forestiers, rapportés par Jean Claude et qui firent "éclater" de rire l'assemblée. La mise en place de l'administration forestière sous Napoléon facilitant le reboisement, l'industrialisation du pays, l'exode rurale, les conflits et le déclin démographique de notre contrée furent évoquées pour expliquer son reboisement massif jusqu’ après la seconde guerre mondiale...

L'entreprise Abiessence est située à Veyrières en Forez dans la Loire.

Constituée de 4 établissements ayant chacun une spécialité en rapport avec l'agriculture et la forêt: aromathérapie avec la production d'huiles essentielles issues de nos forêts locales dont les sapin pectiné, douglas, pin sylvestre et autres; fabrication de produits cosmétiques conçus à la demande des clients à partir de la culture locale de plantes aromatiques (lavande, romarin, menthe, camomille, thym, sauge, sarriette, millepertuis,...); exploitation forestière de proximité, rayon de 40 km, afin de fournir les besoins d'huiles essentielles mais aussi la production de bois sciés, de bûchettes et de plaquettes forestières destinées au chauffage. 

Les secrets de la distillerie furent dévoilés, ainsi que le process de distillation, dans le détail par du personnel qualifié et attentif. Il en était de même pour la première transformation du bois qui a donné lieu à un débat sur la filière, le réchauffement climatique et ses incidences en terme de choix d'essences...et la place prépondérante, ou qui devrait l'être comme acteur, des propriétaires forestiers.

Cinquante sept adhérents de l'APFL ont participé.

Vendredi 7 Juin,

Visite de la pépinière Thévenon à Noalhat sur la journée

De nombreux adhérents de l’Association des Propriétaires Forestiers du Livradois (APFL) épaulés par Maxime Aubert, technicien forestier de la Communauté ALF, ont été reçus le 7 Juin à Noalhat par Monsieur Fréderic Thévenon, pépiniériste, producteur de plants forestiers pour l’essentiel, en godet.

Si, dans la région la majorité des plantations forestières se fait « racine nue » vers 2 à 4 ans, il a démontré avec beaucoup d’exemples que la plantation en godets, légèrement plus coûteux, offrait de nombreux avantages : Crise du transplantement moindre avec le godet, moins d’impact des conditions climatiques lors du printemps dans notre région et une reprise meilleure avec une amplitude de plantation se déroulant de l’automne au printemps.

Il expliqua, sans omettre les réponses aux questions posées par les sylviculteurs, les différentes étapes de la croissance à partir de la graine - qualité de celle-ci selon l’origine, la provenance, la période de dormance - selon les conditions (avec l’exemple du pin…) et la capacité de germination des graines selon l’origine et l’essence.

Il donna quelques conseils à la plantation en godet où le volume racinaire est équilibré par rapport au feuillage, en rappelant l’importance de la nature de la station pour le développement…

Cette matinée fort instructive fut suivie par un repas pris en commun par la soixantaine de participants.

Lors du retour, ils furent accueillis par la société PSN Guillaumont à Courpière, qui gère le développement de l’ancienne friche industrielle (Couzon). Dans ce lieu en cours d’aménagement onze entreprises diverses se développent dont l’activité exploitation forestière, bois énergie et production de piquets par Monsieur Guillaumont qui accompagna le groupe jusqu’à son départ à 18 heures, en autocar affrété par l’association.